Connaître ma caisse de retraite
Le régime de base de l'assurance retraite
Il s'agit du premier socle du système de retraite. Il assure la perception des cotisations salariales et patronales et le versement de la pension retraite « de base ». Il se subdivise en réalité en plusieurs régimes de base, correspondant à différentes catégories professionnelles :
- Le régime général de la Sécurité Sociale, géré par la CNAV (Caisse nationale d’Assurance Vieillesse) pour les salariés du secteur privé, les salariés non-titulaires des secteurs public et para-public, les personnels navigants de l’aéronautique civile, ainsi que, sous l’appellation de « Sécurité Sociale des Indépendants » (ex-RSI) depuis 2020, les travailleurs indépendants (artisans, commerçants, industriels…) ;
- La MSA (Mutualité Sociale Agricole) qui gère les retraites de base des salariés agricoles et les retraites de base et complémentaires des exploitants agricoles.
- Les régimes de la fonction publique : le SRE (Service des Retraites de l’Etat) pour les fonctionnaires civils et les militaires, la CNRACL (Caisse Nationale de Retraites des Agents des Collectivités Locales) pour les agents de la fonction publique territoriale et hospitalière.
- La CAVIMAC (Caisse d’assurance-vieillesse et maladie des cultes) qui gère les retraites ainsi que l’assurance maladie des ministres des différents cultes.
- La CNAVPL (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des professions libérales) gère le régime de base ainsi que les régimes complémentaires des professionnels libéraux.
Le régime complémentaire Agirc-Arrco
Ces régimes viennent compléter le financement des pensions, au-delà des prestations assurées par le régime de base. Comme ce dernier, ils sont obligatoires. Il existe différents régimes complémentaires, selon les catégories professionnelles mais aussi selon leur structure, distincte ou non du régime de base concerné.
L’Agirc-Arrco est le plus important en nombre de cotisants / retraités. Il gère les cotisations et pensions complémentaires des salariés de l’industrie, du commerce, des services et de l’agriculture.
Autres régimes complémentaires distincts du régime de base
- L’Ircantec, pour les salariés non titulaires du secteurs public et para-public.
- La CRPN, pour les personnels navigants de l’aéronautique civile.
- La RAFP, pour les fonctionnaires.
Régimes gérant à la fois la retraite de base et la retraite complémentaire
- La MSA, pour les exploitants agricoles.
- La Sécurité Sociale des Indépendants, pour les artisans, commerçants et industriels.
- Les 10 sections professionnelles de la CNAVPL. Bien qu’organiquement rattachées à la CNAVPL, ces caisses complémentaires appliquent chacune leurs règles spécifiques.
Info retraite : les conditions de départ
Deux conditions sont à remplir pour partir en retraite avec une pension à taux plein :
• avoir atteint l’âge légal de départ,
• et avoir cumulé le nombre de trimestres minimum requis pour le taux plein.
Il est possible de partir à l’âge légal sans le nombre de trimestres nécessaire pour profiter du taux plein, mais cela implique une décote sur le montant de la pension.
Par ailleurs, il existe un âge du "taux plein automatique" : à 67 ans, même si vous n'avez pas réuni tous les trimestres nécessaires, vous avez droit à une retraite à taux plein sans décote.
Tableau avec bordures
Vous êtes né(e) |
Départ en retraite possible à partir de : |
Nombre de trimestres exigé pour le taux plein |
En 1956 ou 1957 |
62 ans |
166 (41 ans 6 mois) |
Entre le 1er janvier 1958 et le 31 décembre 1960 |
62 ans |
167 (41 ans 9 mois) |
Entre le 1er janvier 1961 et le 31 août 1961 |
62 ans |
168 (42 ans) |
Entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1961 |
62 ans et 3 mois |
169 (42 ans 3 mois) |
1962 |
62 ans et 6 mois |
169 (42 ans 3 mois) |
1963 |
62 ans et 9 mois |
170 (42 ans 6 mois) |
1964 |
63 ans |
171 (42 ans 9 mois) |
1965 |
63 ans et 3 mois |
172 (43 ans) |
1966 |
63 ans et 6 mois |
172 (43 ans) |
1967 |
63 ans et 9 mois |
172 (43 ans) |
À partir du 1er janvier 1968 |
64 ans |
172 (43 ans) |
Le nombre de trimestres requis pour le taux plein
Le tableau ci-dessus montre un nombre de trimestres qui augmente progressivement selon les âges concernés : de 166 pour les personnes nées en 1956 à 171 pour les personnes nées en 1964.
A partir de l’année de naissance 1965, le nombre de trimestres pour le taux plein se stabilise à 172.
> NB :
- sur la même période 1965 – 1968, l’âge légal continue d’évoluer à raison d’un trimestre travaillé de plus par an. Il se stabilise à 64 ans à partir de 1968.
- 67 ans est l’âge du « taux plein automatique » ou « d’annulation de la décote » : à partir de cet âge, même sans avoir réuni tous les trimestres requis, vous pourrez partir à la retraite au taux plein, sans décote.
Il faut bien comprendre que personne n’est obligé de réunir le nombre de trimestres requis pour le taux plein. Ce qui est obligatoire, c’est le départ à l’âge légal (selon son année de naissance). Si à l'âge légal, vous n’avez pas tous les trimestres pour une pension à taux plein, mais que, pour une raison ou une autre, vous souhaitez prendre votre retraite sans attendre, vous êtes libre de le faire. Mais sachez que votre pension subira alors automatiquement une décote définitive.
A combien cette décote s’élève-t-elle ? Le taux plein servant au calcul de votre retraite de base est fixé à 50%. En partant à la retraite sans réunir tous les trimestres exigés pour avoir le taux plein, ce taux de base sera réduit de 1,25% par trimestre manquant.
La prise en compte de certaines situations particulières
Certains évènements ou situations particulières interrompent une carrière professionnelle et ne permettent donc pas de cotiser en vue de la retraite. Ces périodes donnent lieu à des trimestres dits « assimilés », par différence avec les trimestres cotisés. Ils sont pris en compte pour la durée d’assurance nécessaire à l’obtention du taux plein. A titre d’exemples :
Le chômage
- Les périodes de chômage indemnisé sont prises en compte. Vous bénéficiez d’1 trimestre validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile, du 1er janvier au 31 décembre.
- Les périodes de chômage non-indemnisé sont prises en compte :
- pour un maximum de 6 trimestres s’il s’agit de votre 1re période de chômage non-indemnisé ;
- par la suite, vous pouvez également valider un maximum de 4 trimestres de chômage non indemnisé, à condition qu’ils suivent directement une période de chômage indemnisé.
France Travail (ex-Pôle emploi) transmet automatiquement les informations à l'Assurance retraite.
Le congé maternité ou d’adoption
Durant un congé maternité ou d’adoption, une période de 90 jours d’indemnités journalières permet de valider un trimestre. Pour cela, vous devrez fournir à la Caisse nationale d’assurance maladie :
- une attestation précisant les périodes d’indemnisation,
- un justificatif de naissance ou d’adoption.
Le travail à l’étranger
Avoir travaillé dans un pays étranger peut donner droit à des trimestres, mais les situations diffèrent sensiblement selon votre statut (recrutement local, détachement...) et selon les pays concernés. Renseignez-vous sur le site lassuranceretraite.fr
Le service militaire
Si vous avez accompli un service national, vous bénéficiez d’un trimestre assimilé après 90 jours de service (maximum : 4 trimestres par an).
Les trimestres validés en arrêt maladie et invalidité
Les périodes d’arrêt maladie ou d’invalidité indemnisées sont prises en compte pour la retraite à raison d’1 trimestre pour 60 jours d’indemnisation, pour les salariés, les salariés agricoles ainsi que pour les indépendants.
Pour les fonctionnaires, les périodes d’arrêt maladie sont comptabilisées exactement comme des périodes d’activité. Elles donnent donc droit d’office à des trimestres de retraite.
Les dispositifs spécifiques de départ en retraite
La retraite progressive
La retraite progressive vous permet de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de vos pensions de retraite de base et complémentaire.
Au moment de partir en retraite « pour de bon », votre pension définitive sera recalculée en prenant en compte cette période de travail à temps partiel.
La retraite progressive doit être demandée par le salarié à son employeur. L’absence de réponse sous 2 mois vaut acceptation tacite. En cas de refus de l’employeur, ce dernier doit motiver sa décision en prouvant l’incompatibilité de la quotité de durée du temps partiel avec l’activité de l’entreprise.
3 conditions sont requises pour pouvoir demander à bénéficier de la retraite progressive :
- Être à 2 ans de l’âge légal de départ,
- Avoir validé au moins 150 trimestres de cotisation (tous régimes de retraite de base confondus),
- Travailler entre 40% et 80% d’un temps complet (ou diminuer ses revenus professionnels de 20% à 60% pour les indépendants).
La retraite anticipée
Il est possible dans quelques cas précis et sous conditions, de partir avant l'âge légal.
En cas de carrière longue
L’âge auquel vous avez commencé à travailler détermine l’âge auquel vous pouvez partir à la retraite :
Début de carrière |
Départ à la retraite |
Avant 16 ans |
A partir de 58 ans |
Entre 16 et 18 ans |
A partir de 60 ans |
Entre 18 et 20 ans |
A partir de 62 ans |
Entre 20 et 21 ans |
A partir de 63 ans |
> NB : quel que soit l’âge de début de carrière, un plancher de trimestres (variant entre 169 et 172 trimestres selon votre année de naissance) est requis pour pouvoir bénéficier de ce dispositif. Il s’agit donc moins de départs anticipés pour carrière longue que pour carrière précoce.
En cas d’invalidité ou d’inaptitude
Vous pouvez bénéficier d’un départ à la retraite anticipé, jusqu’à 2 ans avant l’âge légal, soit 62 ans et ce, au taux plein, si vous êtes reconnu inapte au travail ou souffrez d’une incapacité permanente d’au moins 50%.
En cas de handicap
Vous pouvez partir à partir de 55 ans, à condition de :
- Justifier d’un nombre minimal de trimestres cotisés (variable selon votre année de naissance et l'âge de départ envisagé),
- Avoir exercé pendant cette période votre activité professionnelle :
- soit avec une incapacité permanente d’au moins 50 % ou, pour la période antérieure au 31/12/2015, en ayant été reconnu travailleur handicapé.
- soit avec un handicap comparable au taux d’incapacité permanente de 50 %.
En cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle (AT-MP)
Vous pourrez partir 2 ans avant l’âge légal, soit à 62 ans, si vous avez subi un accident du travail ou une maladie professionnelle ayant entraîné une incapacité :
- comprise entre 10 % et 19 %,
- liée à une exposition à des facteurs de pénibilité,
Vous devrez justifier d’une durée minimale de 5 ans d’exposition durant votre carrière.
Avant la retraite, quelles démarches pour faire valoir vos droits ?
Les démarches en vue de la retraite s’échelonnent dans le temps. Certaines sont à effectuer tout au long de la vie professionnelle. D’autres sont à entreprendre à l’approche effective de la retraite.
Info-retraite.fr : le site officiel pour la retraite
Info-retraite.fr est un site officiel gratuit où vous pouvez retrouver les services et informations des différents régimes de retraite auxquels vous avez cotisé. L'appli "Mon compte Retraite" en est la version mobile. Cette plateforme centralise tout ce dont vous avez besoin pour accéder facilement aux démarches et aux informations sur votre retraite.
Les démarches à effectuer sur la durée
- Conservez précieusement vos justificatifs : bulletins de salaire, contrats de travail, relevés, allocations chômage, pensions d’invalidité et indemnités maladie… Ces documents peuvent vous servir à mettre à jour votre relevé de carrière. En effet, il peut arriver que le déroulé de celle-ci apparaisse incomplet sur le site info-retraite.fr et qu’on vous demande de produire des justificatifs.
- Vérifiez que votre relevé de carrière ne comporte ni erreur ni oubli (ces cas ne sont pas rares). Ce document retrace l’ensemble de votre carrière et reprend tous les droits acquis pour votre retraite.
- Consultez et vérifiez votre Relevé Individuel de Situation (RIS). Il récapitule vos droits acquis dans tous vos régimes de retraite obligatoires (de base et complémentaires).
FOCUS
Le RIS un document capital… mais à surveiller de près !
À partir de vos 35 ans et tous les 5 ans jusqu’à votre départ en retraite, un relevé individuel de situation (RIS) vous est envoyé. Il récapitule l'ensemble de vos droits retraite acquis (trimestres, points) depuis le début de votre carrière. Le RIS est accessible sur le site internet de vos caisses de retraite. Il est à lire très attentivement car les erreurs ou oublis sont fréquents et peuvent impacter vos conditions de départ à la retraite : âge du taux plein reculé, montant de pension minoré.
La retraite perçue se fait sous votre contrôle d'assuré et en cas d’erreur, c'est à vous de l'identifier et de la signaler. Or, une fois les nouvelles informations fournies à l’administration, la rectification peut prendre plusieurs mois. Mieux vaut donc faire les vérifications et les éventuelles demandes de correction tout au long de votre carrière.
- Consultez et vérifiez votre Estimation Indicative Globale (EIG). Elle récapitule les mêmes informations que le RIS et donne une estimation du montant de votre retraite des régimes de base et complémentaires. Celle-ci n’est pas contractuelle car elle repose sur des paramètres susceptibles d’évoluer. L’EIG vous est adressée tous les 5 ans à partir de vos 55 ans. Elle est disponible sur le site lassuranceretraite.fr.
- A partir de vos 45 ans, demandez à l'un de vos organismes de retraite à bénéficier gratuitement de votre Entretien Information Retraite (EIR), pour obtenir des réponses personnalisées à vos questions et des simulations.
- Estimez le montant de votre future pension et calculez votre âge de départ en retraite. Pour cela, consultez régulièrement votre compte retraite sur le portail www.info-retraite.fr pour y trouver : le déroulé de votre carrière, le nombre de trimestres qu’il vous reste à travailler, des simulations de pensions à échéances (âge légal, âge du taux plein).
2 ans avant votre départ en retraite
- Rassemblez tous les documents indispensables : bulletins de salaire, attestations de travail et justificatifs de chômage ou de maternité.
- Demandez vos différents relevés si vous ne les avez pas reçus à cette date.
- Revérifiez ces relevés et signalez les éventuels oublis ou erreurs à vos différentes caisses de retraite de base et complémentaire.
- Déclarez des trimestres de majoration enfants pour maternité (naissance ou adoption) et éducation.
- Choisissez votre date de départ en fonction de vos droits acquis et de vos choix personnels pour les revenus que vous souhaitez percevoir durant votre retraite.
6 mois avant votre départ en retraite… Objectif en vue !
- Faites le point sur votre protection sociale, notamment votre complémentaire santé : une fois en retraite, vous ne serez plus couvert par celle de votre entreprise. Vous devrez en souscrire une et ce, dans les délais propres à vous couvrir sans interruption.
- Informez votre employeur de votre départ par courrier avec accusé de réception dans les délais du préavis.
- IMPORTANT : Demandez la “liquidation” de votre pension de retraite (elle n’est pas attribuée automatiquement) auprès de votre dernière caisse de retraite. Faites-le au moins 4 mois avant la date de départ choisie, pour éviter toute rupture de paiement et assurer la continuité entre vos revenus professionnels et votre pension.
Les différentes solutions pour préparer et anticiper sa retraite financièrement
Le départ à la retraite entraîne une diminution de revenus. Il convient de l’estimer suffisamment à l’avance pour pouvoir la compenser par des solutions financières adaptées. De nombreuses solutions existent, des plus simples aux plus sophistiquées (montages financiers et stratégies complexes). Nous vous présentons ici les plus courantes, reconnues pour leur efficacité et leur relative facilité de mise en œuvre.
Le Plan d'Epargne Retraite (PER)
Retrouvez le détail de tous ces avantages dans notre Plan d'Epargne Retraite Gan Nouvelle Vie.
- Le Plan d’Epargne Retraite d’entreprise Obligatoire (PERO) est un PER ouvert soit à tous les salariés d'une entreprise, soit à certaines catégories d’entre eux (ex. : les cadres). Dans les deux cas, les salariés concernés sont automatiquement affiliés. Le financement de ce dispositif de retraite supplémentaire, pour partie effectué par l’employeur, bénéficie d’un régime fiscal favorable et permet de constituer une rente viagère.
L'épargne salariale
L’épargne salariale est un dispositif global permettant aux salariés d’épargner via différents mécanismes dans le cadre de leur entreprise. Elle consiste à recueillir et faire fructifier les sommes issues de la participation, de l’intéressement, des versements volontaires et des éventuels abondements de l’entreprise. Les supports suivants peuvent être mis en place :
- Le Plan d’Epargne Entreprise (PEE) permet aux salariés et aux dirigeants des petites entreprises d’investir dans des valeurs mobilières (actions, obligations, parts d'OPCVM…) via des versements des salariés et/ou de l’entreprise. Le PEE peut être utilisé le moment venu pour compléter des revenus à la retraite ; comme il n’est pas orienté vers cet objectif spécifique (ni aucun autre), les sommes n’y sont bloquées que 5 ans. Par ailleurs, 13 cas de déblocages anticipés exceptionnels sont prévus(4).
A noter que le PEE peut être mis en place au sein d’une seule entreprise ou bien entre plusieurs entreprises. Il est alors question de PEI : Plan d’Epargne Inter-entreprises.
- Le Plan d’Epargne Retraite d’Entreprise Collectif (PERECO) est un plan ouvert à tous les salariés d'une entreprise, sans obligation de souscription. Il vous permet de déduire vos versements de votre revenu imposable. Les sommes versées sur ce support sont transférables vers les autres PER. L'épargne est bloquée jusqu’à l'âge de la retraite, mais avec des cas de déblocage anticipé
Le contrat d'assurance vie
Le contrat d’assurance vie est une solution d’épargne « tout terrain », au service des projets les plus divers : valoriser un capital, transmettre un patrimoine, financer les futures études des enfants… et aussi constituer un complément de revenus pour la retraite. Pour cela le contrat d’assurance vie Gan Prévoyance Retraite Active offre de nombreux atouts, notamment :
- Une solution accessible : 50 € suffisent pour ouvrir votre contrat si vous choisissez la formule des versements réguliers (montants minimums : 50 € par mois, 150 € par trimestre, 300 € par semestre ou par an). Si vous préférez la formule des versements libres, le montant minimum à la souscription ainsi que pour des versements ultérieurs est de 300 €.
- Une épargne toujours disponible : en cas de besoin, vous pouvez récupérer votre capital en partie ou en totalité en effectuant des rachats.
- Une épargne performante : le contrat d’assurance vie est un moyen simple pour accéder au dynamisme des marchés financiers.
- Le choix du mode de gestion :
- gestion à horizon (diversification automatisée de votre épargne et sécurisation progressive à l'approche de la retraite).
- ou gestion libre, pour répartir vous-même votre épargne entre les supports financiers.
- Une fiscalité privilégiée en cas de rachats dès 8 ans, ainsi qu’en cas de décès pour votre bénéficiaire.
L'immobilier
La pierre reste toujours une « valeur refuge » et, en vue de la retraite, un moyen très efficace pour toucher des revenus complémentaires. Sous certaines conditions, c’est aussi une solution pour défiscaliser.
- La propriété de votre logement : sous ce premier aspect, l’immobilier est une solution retraite classique. Vous n’avez pas de loyers à payer, vous avez fini de rembourser votre emprunt immobilier et vous avez donc constitué votre patrimoine. Et si, une fois en retraite, votre logement représente des frais trop importants, vous pouvez le revendre pour emménager dans un autre, moins coûteux en entretien, tout en dégageant des revenus supplémentaires.
- L'immobilier locatif est une très bonne façon de constituer des ressources complémentaires, par exemple, en investissant :
- dans une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), pour percevoir une rente sans vous préoccuper de la gestion des biens (sélection des locataires, état des lieux, charges, etc.).
- dans une LMNP (Location Meublée Non Professionnelle), pour profiter d’une défiscalisation, sous certaines conditions (location uniquement meublée et entre particuliers, loyers annuels inférieurs à 23 000 €...).
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En conclusion, 2 conseils de base pour bien préparer votre retraite
La préparation de la retraite obéit à 2 règles d’or : anticiper et surveiller.
Anticiper votre départ à la retraite
On ne le répètera jamais assez : la retraite, cela se prépare et le plus tôt est le mieux. Même s’il n’est jamais trop tard pour optimiser sa future retraite à tout âge, avoir commencé à s’y intéresser de bonne heure est la plus sage des solutions :
- Au plan administratif, car rassembler les documents nécessaires et effectuer certaines démarches est parfois synonyme de complexité et toujours, de temps plus ou moins important à y consacrer.
- Au plan financier, car épargner sur la durée et sur des supports diversifiés, permet de viser des potentiels de rendement intéressants tout en lissant les risques sur la durée.
Suivre l'évolution de vos droits à la retraite
Il convient ensuite évidemment de « jeter un œil » de façon régulière à votre situation, en consultant votre compte retraite afin de vérifier :
- qu’aucune erreur ou oubli n’y figure,
- et que vos informations ont bien été enregistrées (rappel : cela peut prendre un certain temps !).
Enfin, veillez à rester bien informé, notamment sur les évolutions réglementaires administratives, fiscales qui seraient susceptibles d’avoir un impact sur votre future retraite.
(1) La sortie en capital n’est pas possible pour les sommes issues de versements obligatoires.
(2) Décès, invalidité, surendettement, expiration des droits à l’assurance chômage, cessation d’activité non salariée.
(3) Uniquement pour les sommes issues des versements volontaires ou de l’épargne salariale (à l’exclusion des sommes versées sur un PERO - Plan d’Epargne Retraite Obligatoire, que peut mettre en place une entreprise pour ses salariés ou une partie de ses salariés).
(4) Mariage, conclusion d'un Pacs - Naissance ou adoption d'un 3e enfant - Divorce, séparation, dissolution d'un Pacs, avec la garde d'au moins un enfant - Victime de violence conjugale - Acquisition de la résidence principale - Construction de la résidence principale - Agrandissement de la résidence principale - Remise en état de la résidence principale - Invalidité (salarié, époux(se) ou partenaire de Pacs, enfants) - Décès (salarié, époux(se) ou partenaire de Pacs) - Cessation du contrat de travail (licenciement, démission, départ à la retraite avant l'expiration du délai de cinq ans) - Création ou reprise d'entreprise - Surendettement.